Musée Fossilea / Espace Pierres Folles

Futur Musée Fossilea

Le 10 juillet 2024, la communauté de Communes Beaujolais Pierres Dorées (CCBPD) a fait le choix de créer un Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC).
Cet EPCC sera chargé de la mission d’intérêt général de gestion du musée.
Il concourra notamment au travers de ses collections et de son parc, à conserver, entretenir et enrichir la collection de géologie et de paléontologie et exercera une mission de valorisation et de présentation de cette collection au public. L’EPCC œuvrera à faire de Fossilea le principal centre d’interprétation du Géoparc Beaujolais.
Il sera dénommé : FOSSILEA


LES TRAVAUX DU MUSÉE N’EN ONT PLUS QUE POUR QUELQUES MOIS

Les travaux continuent sur le site des Pierres Folles à Saint-Jean-des-Vignes (69), mais ne devraient plus durer que quelques mois. L’ouverture du nouveau centre est attendue pour le printemps ou l’été 2025. Pendant ce temps, le secrétariat de l’association Espace Pierres Folles, qui prend temporairement le relai du nouvel organisme gestionnaire, reste très réduit et discontinu. Actualisation : août 2024

Le musée reste fermé au public pendant les travaux d’extension et de rénovation actuellement en cours. Les travaux ne devraient toutefois plus durer que quelques mois, jusqu’à la fin de 2024 ou le début de 2025.
L’ouverture du nouveau centre est programmée pour le printemps ou l’été 2025.

La fermeture du musée implique l’arrêt de l’accueil du public et des activités d’animation, qu’il s’agisse des visites scolaires ou des activités familiales proposées pendant les vacances scolaires ou à l’occasion d’anniversaires.

Les services téléphoniques et de secrétariat du nouveau musée sont pour l’heure inactifs, temporairement relayés par le secrétariat, réduit et discontinu, de l’association Espace Pierres Folles (webmaster de la présente page Internet).

A noter que l’association Espace Pierres Folles, qui gérait jusque-là le musée et qui assurait l’accueil et l’animation du public, n’assurera plus ces missions. Celles-ci seront prises en charge par un nouvel organisme, de type Etablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC), sur le point d’être créé par la Communauté de Communes Beaujolais Pierres Dorées, investisseur du projet et nouveau propriétaire du site des Pierres Folles.
Lorsque l’EPCC des Pierres Folles sera opérationnel, d’ici quelques mois, celui-ci disposera de tous les moyens utiles à sa relation avec le public et les responsables de groupe, pour toute demande de renseignement ou de réservation (visites simples ou commentées, ateliers découverte pour enfants et adultes ou ateliers scolaires, conférences, expositions, location de l’auditorium, restauration, etc.).


LA VENTE DE PIERRE DORÉE EST OUVERTE D’AVRIL À FIN NOVEMBRE

La vente de pierre dorée est ouverte jusqu’à fin novembre, uniquement sur rendez-vous. Consulter ci-dessous les informations utiles (modalités de RDV et d’accès, qualité et prix de la pierre, mode de paiement…). Actualisation : avril 2024

La vente de pierre dorée assurée par l’Espace Pierres Folles, en partenariat avec l’usine Holcim-Lafarge de Châtillon-d’Azergues, est ouverte jusqu’à fin novembre, uniquement sur rendez-vous.

Nous vous prions de bien vouloir prendre connaissance ci-dessous des caractéristiques de la pierre et des modalités de réservation, d’accès à la plate-forme de vente, de sécurité et de paiement sur place.

VENTE DE PIERRE DORÉE
CONDITIONS DE RÉSERVATION, D’ACCÈS ET DE PAIEMENT
Plate-forme de Porrières à St-Jean-des-Vignes (GPS : 45.873018 , 4.674384)

Selon les conditions météo – possible arrêt temporaire des installations et de la vente pendant ou après un jour ou une période de pluie soutenue, ou éventuellement de neige ou de gel.

    • Ouverture de la plate-forme de vente, UNIQUEMENT SUR RDV, le samedi de 8h30 à 11h30. Selon disponibilité, des créneaux de RDV sont également possibles le mercredi matin, aux mêmes heures, ou exceptionnellement un autre jour de la semaine.
    • Pour prendre RDV, téléphoner directement à l’opérateur de service en composant le numéro d’appel unique dédié à la vente de pierre : 07 69 06 71 44. La réception et le traitement des appels à ce numéro sont réguliers mais non permanents (appareil hors service le soir, la nuit, le week-end ou lors des périodes de fêtes ou d’absence des opérateurs bénévoles). En cas de non réponse à votre appel, laissez un message sur le répondeur. Les rendez-vous seront pris dans l’ordre de réception des appels ou des messages téléphoniques.
    • Présence simultanée sur le site limitée à 3 véhicules (pas d’enfants).
    • Durée de présence sur site limitée au temps défini avec l’opérateur (inscription, chargement, paiement).
    • Sur le site, le respect des consignes de sécurité est à observer : se tenir à distance raisonnable des autres personnes, manipuler la pierre avec précaution.
    • Le port du masque n’est plus obligatoire mais reste conseillé à l’arrivée (au moment de l’inscription) et lors du paiement, au moins pour les personnes à risque.
    • Le paiement se fait uniquement par chèque (espèces et carte bancaire non acceptées), éventuellement par virement ou mandat administratif si vous dépendez d’une collectivité ; pensez à apporter votre stylo personnel.
    • Prix public de la pierre : 40 euros par tonne TTC (1 m3 de pierre correspond à environ 2 tonnes). L’association Espace Pierres Folles est exonérée de TVA.
    • Qualité, dimensions et manutention de la pierre : la pierre disponible est une pierre calcaire (« pierre dorée du Beaujolais ») brute, provenant directement de l’exploitation de la carrière industrielle Lafarge de Belmont-d’Azergues, non triée, non préfaçonnée et non conditionnée sur palette. Le tri, le chargement et le transport sont à la charge du client. La pierre est de tous poids et de toutes dimensions, répartie en 2 stocks : un stock de pierre tout venante, avec pierres de toutes tailles (disponible en vrac sur la plate-forme de vente) et un stock de pierre d’enrochement (dans l’enceinte de la carrière Lafarge, nécessitant une autorisation d’accès uniquement sur RDV).

Musée ESPACE PIERRES FOLLES

116 chemin du Pinay
69 380 SAINT JEAN DES VIGNES

04 78 43 69 20

contact@espace-pierres-folles.fr

www.espace-pierres-folles.fr

Facebook ! N’hésitez pas à liker la page « Espace Pierres Folles ».

La commune de Alix fait partie des membres fondateurs de l’Espace Pierres Folles.

Circuits de randonnées et VTT

Actualités


L’ Office du Tourisme du Beaujolais des Pierres Dorées et le département du Rhône offrent de nombreux circuits pédestres ou VTT à télécharger :
www.tourismepierresdorees.com
www.rhone.fr

D’autres circuits sont proposés par des sites “VTTistes” :
Utagawavtt : 
www.utagawavtt.com
Loisirs en Beaujolais : www.loisirs-beaujolais.fr
Vttmania : www.vttmania.com

La carte d’un circuit pédestre de découverte du patrimoine historique d’Alix sera mis en ligne en 2023 (en collaboration avec Alix’Patrimoine).

Patrimoine local

eglise-1 L’église Saint Denis  a été construite en 1768 par l’architecte Marin Decrénicé. Elle est de style néo-classique, en pierre blanche de Lucenay.

Ancienne chapelle conventuelle, enserrée dans les bâtiments de l’hôpital, son accès se fait par sa façade ouest sur la Place des Chanoinesses.

 

 

 

eglise-interieur

Elle est partiellement classée aux Monuments Historiques :

Sont classées :

  • Les façades Ouest, Nord et Sud,
  • Les statues,
  • Les stalles en bois des chanoinesses.

 

Elle est ouverte au moment des offices, les dates sont affichées sur la façade place des chanoinesses.

Si vous souhaitez la visiter en dehors des offices, contactez l’association Alix’Patrimoine.

Plus de détails sur l’Eglise Saint Denis en cliquant ici


Le Séminaire – L’Hôpital

seminaire

Le Séminaire s’est installé en 1807 dans les bâtiments du chapitre de Chanoinesses, désaffectés depuis la Révolution. Le bâtiment tel que nous le voyons aujourd’hui a été construit vers 1850. Il encadre l’église paroissiale.
Transformé en hôpital, il a été agrandi en 1915 pour accueillir les soldats français malades de tuberculose.

Voir l’historique sur la page “Histoire

On ne sait pas exactement ce qui subsiste des constructions antérieures à 1800 – Probablement la fenêtre et le balcon donnant sur la place des chanoinesses, et l’escalier en pierres qui y conduit.

Voir la galerie-photo


Le Lavoir à impluvium

impluvium-1

Ce lavoir ancien, à ciel ouvert, a été restauré récemment.
Son toit à quatre pans orientés vers le bassin permet de recueillir les eaux pluviales. Il est aussi alimenté par une source.

impluvium-3


Les Croix

Croix du cimetière
Dressée à l’entrée du cimetière, cette croix, en très bon état, est en pierre dorées. Elle daterait de 1825.

Croix des 2 tilleuls
En pierre blanches et dorées, c’est une croix dépouillée valorisée par son environnement. Elle est placée à l’entrée du village, à l’ombre des tilleuls. Sur le socle figure la date de 1890.

Croix du château
C’est l’endroit où se trouve le blason des Marzé, aujourd’hui pratiquement effacé. Elle se trouve sur la Route du Château de Marzé. Un cœur daté de 1852 orne le fût.

Croix du Vieux Moulin
Elle est encastrée dans un mur de clôture en pierres dorées à l’angle de la rue Aymé Chalus et du Chemin du Vieux Moulin. La date du 28 mai 1837 est inscrite sur le soubassement.

Croix du Cardinal Fesch
La croix de mission, dite croix Fesch, rappelle la tournée pastorale en 1807 du Cardinal Fesch. Elle se trouve au dessus du village, au croisement de la Montée du Cardinal Fesch et de la Route de la Rochelle.

Croix du chemin des Dames
Croix en pierres blanches positionnée à l’angle de la route de la Rochelle et du Chemin des Dames. Sur le soubassement est inscrite la date de 1878.


Le Moulin

Toujours debout avec son écluse et l’emplacement de sa grande roue à aubes, le Moulin date du XIIIème siècle. Il appartenait au couvent d’Alix, puis aux chanoinesses. Moyennant un droit à payer, les habitants d’Alix pouvaient y porter leur blé à moudre.
Il est devenu bien national après la révolution, puis est passé de famille en famille par le biais de ventes ou d‘héritages. Il a même abrité une salle de cinéma. Il a été acquis par Annie et Gérard Umhauer, qui l’ont transformé en restaurant gastronomique. « Le Vieux Moulin » a ainsi contribué à la renommée d’Alix et a été la fierté du village jusqu’à sa fermeture en 2015.


Le Château de Marzé

Ce vieux manoir a appartenu à la famille de Marzé jusqu’au XVIème siècle. Devenu, par alliance, propriété de Philibert de Nagu en 1542, il est ensuite passé dans différentes mains jusqu’au XIXème siècle.
Actuellement il est divisé entre plusieurs propriétaires qui, par les restaurations de qualité qu’ils ont entrepris, redonnent de la splendeur à ce vieil édifice.


Le blason de la commune d’Alix

Logo ALIX


Parties historiques de l’hôpital

Galerie photos d’Alix

Histoire

Non, Alix n’est pas un petit village sans histoire…

Les Seigneurs de Marzé, les nobles Chanoinesses-Comtesses, les séminaristes, les soldats de la “Grande Guerre”, les familles ancrées dans les Pierres Dorées depuis des centaines d’années… Tous ont marqué leur passage, et leur trace se révèle dans notre patrimoine bâti.

Si vous souhaitez participer à l’écriture de cette histoire ou si vous possédez au fond du grenier des documents susceptibles d’enrichir la collection d’archives, contactez La Roue : LaRoue-LePatrimoine@Alix-village.fr


Le Chapitre Noble de Chanoinesses

Il n’est pas facile de retracer les origines du chapitre noble d’Alix. Les guerres de religion du XVIe siècle, avec ses massacres, ses pillages, notamment ceux du Baron des Adrets en 1562 ont fait disparaitre en fumée les archives de l’histoire de notre village.
Ce sont les écrits des chanoinesses elles-mêmes, lorsqu’elles entreprirent de relater l’histoire de leur institution, qui nous livrent des bribes de ce que dut être l’évolution du prieuré en chapitre noble.
Un Prieuré de Bénédictine aurait été créé à Alix au VIIIème ou IXème siècle par Guichard de Beaujeu. Il dépendait dès l’origine de l’Abbaye Saint-Martin de Savigny, près de l’Arbresle.
C’était un couvent administré par une Prieure, mais sous l’autorité d’un grand Prieur de Savigny.
Des actes de transactions conservés aux archives départementales du Rhône, datés du Xème au XVIIème siècle, attestent de l’existence quasi ininterrompue du monastère.
Au XVIème siècle, bien qu’anéantie par les guerres de religion qui ont dévasté la région, la communauté religieuse se reforme peu à peu. Le monastère accueille alors des jeunes filles nobles du Lyonnais.
Mais sa population décroit au cours du XVIIème siècle pour tomber à 6 religieuses en 1697, malgré la protection dont l’entourent les Rois de France.
Il faudra l’arrivée de Louise de Musy de Véronin à la charge de Prieure pour que le monastère retrouve sa grandeur.
Celle-ci n’a pas trente ans quand elle arrive au prieuré en 1723. Elle y restera 53 ans et sous son impulsion le prieuré gagnera en importance, en notoriété, et surtout obtiendra du roi Louis XV le droit d’évoluer en chapitre noble de chanoinesses.
Chapitre et non plus prieuré ? La différence est notable. Laissons à Alphonse de Lamartine, dont la mère fut chanoinesse au chapitre de Salles, non loin d’Alix, le soin de nous l’expliquer :
« Il y avait à cette époque en France une institution religieuse et mondaine à la fois, dont il nous serait difficile de nous faire une idée aujourd’hui sans sourire, tant le monde et la religion s’y trouvaient rapprochés et confondus dans un contraste à la fois charmant et sévère. C’était ce qu’on appelle un chapitre de chanoinesses nobles.
Voici ce qu’étaient ces chapitres :
Dans une province et dans un site ordinairement bien choisis, non loin de quelque grande ville dont le voisinage animait ces espèces de couvents sans clôture, les familles riches et nobles du royaume envoyaient vivre, après avoir fait ce qu’on appelait des preuves, celles de leurs filles qui ne se sentaient pas de goût pour l’état de religieuses cloîtrées et à qui cependant ces familles ne pouvaient faire des dots suffisantes pour les marier. On leur donnait à chacune une petite dot, on leur bâtissait une jolie maison entourée d’un petit jardin, sur un plan uniforme, groupée autour de la chapelle du chapitre.
C’étaient des espèces de cloîtres libres rangés les uns à côtés des autres, mais dont la porte restait à demi ouverte au monde ; une sorte de sécularisation imparfaite des ordres religieux d’autrefois ; une transition élégante et douce entre l’église et le monde. »

Les jeunes filles nobles jouissaient là en effet d’une liberté rare à cette époque. Dans ce XVIIIème siècle où la femme n’avait de salut que dans le mariage ou le couvent, où elle n’avait de « choix » que de se soumettre à l’autorité d’un mari ou d’un évêque, la chanoinesse demeurait libre de sa destinée.
Une fois ses preuves de noblesse acceptées (les statuts du chapitre de 1756 imposaient 7 degrés de noblesse paternelle),
elle acquerrait à sa prise d’habit le titre de Comtesse, et le gardait toute sa vie, alors que dans la vie civile elle perdait (à la différence de ses frères) le titre de noblesse de son père pour emprunter celui de son époux.
Elle n’était pas coupée du monde, et séjournait régulièrement dans sa famille.
A l’âge de 25 ans elle choisissait de retourner vivre dans la société avec laquelle elle n’avait pas rompu les liens, ou prononçait des vœux, et dès lors bénéficiait d’une partie des revenus du chapitre. Devenue alors chanoinesse professe, propriétaire de la maison que sa famille s’était engagée à faire construire dans l’enceinte du chapitre, elle conservait jusqu’à sa mort un mode de vie mi-religieux, mi-mondain.
A la révolution, les chapitres, mêlant clergé et noblesses, furent les premiers à être dissouts. Les chanoinesses furent renvoyées dans leurs familles. Rares sont celles qui finirent leurs jours à Alix. Les registres d’état civil en gardent néanmoins quelques traces. Les bâtiments et l’église, un temps abandonnés, retrouveront une nouvelle vie à partir de 1807, transformés en séminaire par le Cardinal Fesch.

De toutes les institutions religieuses abolies à la Révolution, les chapitres de chanoinesses sont sans doute les seules à n’avoir pas revu le jour à la Restauration.
Que leur était-il reproché ? Une vie trop peu religieuse, ou un début d’émancipation féminine ?

Vous pourrez en savoir plus sur les chanoinesses d’Alix et leur vie personnelle en consultant le site « leschanoinessesdalix.jimdo.com ».


Les Maires d’Alix de 1790 à aujourd’hui

Le 14 décembre 1789, l’Assemblée Constituante vote une loi créant à la place de chaque paroisse une municipalité ou communauté d’habitants (qui deviendra une commune). Elles seront 44 000. Elles auront chacune un maire et des conseillers.
Les premières élections municipales ont lieu en février 1790.

L’état civil reste à la charge de l’église jusqu’en 1792.
Le 20 septembre 1792, le « registre des naissances, des mariages et des décès » tenu par le curé de la paroisse passe sous la responsabilité d’un officier public élu, qui n’est pas forcément le maire.

Voici la liste des maires d’Alix, reconstituée à partir des comptes rendus de conseils municipaux et des mentions et signatures figurant sur les actes d’Etat Civil.

Les Maires d’Alix de 1790 à aujourd’hui

liste-des-maires-d’alix


Du Prieuré à l’Hôpital Nord-Ouest
Évolution du Centre-bourg

Du prieuré du VIIIème siècle à l’hôpital Nord-Ouest d’aujourd’hui, le centre du village a évolué au gré des événements religieux et politiques.

Vous trouverez dans le document ci-dessous un historique succinct du coeur de notre village :

Evolution du centre-bourg

Eglise Saint Denis

L’église Saint Denis, ancienne chapelle conventuelle, est la troisième église connue d’Alix.

Une église existait sous le vocable de St Laurent. Le plus ancien document connu sur cette église date de 1229.

vitrailUne deuxième église, construite en 1512 par Bertrand Henriet, dont le choeur était orienté à l’est, était sous le vocable de St Antoine. Il y avait deux clochers, et deux parties distinctes « séparées par un muret divisant la chapelle conventuelle de la chapelle des fidèles… »

Une troisième église, chapelle conventuelle du Chapitre Noble des Chanoinesses-Comtesses d’Alix est construite en 1768 par l’architecte Marin Décrénice. Elle est en partie reconstruite sur l’ancienne, dans un style dit néo-classique, s’inspirant des éléments architecturaux de la Grèce antique.

La première pierre est posée par Louise de Muzy de Véronin, alors prieure du chapitre, au nom de sa Majesté Louis XV, le 21 juin 1768. Une plaque au-dessus de la porte de l’église porte l’inscription suivante :

“A LA GLOIRE DE DIEU CETTE EGLISE A ETE ELEVEE PAR LES BIENFAITS DE LOUIS XV LE BIEN AIME OBTENUS PAR DAME MADAME LOUISE DE MUZY DE VERONIN PRIEURE DE CE CHAPITRE QUI EN A POSE LA PREMIERE PIERRE AU NOM DE SA MAJESTE L’AN M DCC LXVII”.

stalles-des-chanoinessesLe plan de l’église est composé de trois parties : la nef, le choeur et une rotonde surmontée d’une coupole. C’est dans cette rotonde que se trouvent les stalles en bois des chanoinesses, une chaire sculptée avec impériale et quatre statues en niches réalisées par le sculpteur Barthélémy Blaise (St Denis de Paris céphalophore, St Blaise de Sébaste, La Vierge à l’enfant, Saint Benoit de Murcie).

L’horloge canoniale de la façade est est l’oeuvre de Pierre Charmy, maître horloger natif de Lyon.
En 1790, le chapitre des chanoinesses est supprimé, et l’église désaffectée pendant plusieurs années. En 1803, les habitants de la commune se battent pour conserver leur église en tant qu’église paroissiale. Les bâtiments du Chapitre entourant l’église sont rachetés en 1807 par le cardinal Fesch pour en faire un petit séminaire. Les ruines et le clocher de l’ancienne église qui subsistaient sont démolis et la façade ouest reconstruite, en même temps que les nouveaux bâtiments du séminaire. Un accès direct au choeur depuis le bâtiment adjacent permet aux séminaristes de rejoindre l’église.

En 1863 la nef, devenue trop petite pour accueillir les paroissiens, est rallongée de 8 mètres vers l’ouest par l’architecte Antoine Drevet.
Un passage direct entre les deux bâtiments encadrants sera aménagé sous les vitraux de la façade est, se traduisant par la création d’une tribune dans le choeur de l’église. Ce passage existe toujours sous forme de couloir au premier étage de l’hôpital.

Adresse :
101 rue de l’Église
69380 ALIX